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Une marque tatouée sur le cœur

7 juillet 2011 | Denys Paul-Hus

Une marque tatouée sur le cœur
Ce mois-ci, dans le magazine PRESTIGE, nous abordons un sujet dont nous avons très peu parlé dans le passé : le branding ou l’importance de l’image de marque de toute entreprise qui tente de promouvoir ses produits et ses services. Tout comme moi, vous en apprendrez sûrement beaucoup sur ce sujet, qui m’a fait réaliser à quel point la marque est importante, et d’autant plus sacrée qu’elle prend des années à s’implanter. Que d’efforts et de travail acharné il faut déployer avant que cette marque soit spontanément associée à la qualité ou à l’innovation. Et qui dit « bon branding » dit « bonne valeur marchande » ! À titre d’exemple, celle de Google est évaluée à 114,3 milliards de dollars, suivie par IBM, évaluée à 86,3 milliards. Oui, vous avez bien lu, nous sommes dans les milliards !


Mais même à plus petite échelle, la valeur marchande d’une marque est ce qu’une entreprise a de plus précieux. Cela m’amène à vous raconter une expérience vécue l’automne dernier, et qui nous a démontré que l’image de marque d’un magazine est ce qui lui permet de se tailler une place de choix et de se distinguer par rapport à la concurrence, surtout lorsque le marché au sein duquel il tente de s’imposer est de taille plus restreinte.


Imaginez un instant qu’une entreprise, qui travaille dans le même domaine que vous, conçoit une signature qui, étrangement, ressemble à la vôtre. Elle s’en sert, évidemment, pour approcher sa clientèle qui, comme par hasard, chevauche la vôtre. La confusion s’installe alors… Les clients croient faire affaire avec votre entreprise, mais en réalité, ils signent avec votre concurrent. Imaginez encore que cette entreprise offre un produit que vous considérez de moins bonne qualité que le vôtre. Certains clients se plaignent du produit et du service – avec raison d’ailleurs ! –, mais le problème le plus grave est encore à venir. Cette entreprise, qui est parvenue à créer la confusion, a également réussi à entacher votre image de marque auprès de cette clientèle qui croit, à tort, avoir fait des affaires avec vous.


Je vous épargne toutes les démarches qu’il nous a fallu faire pour rétablir les faits. Je me contenterai seulement d’énoncer haut et fort qu’il n’existe qu’un seul magazine PRESTIGE à Québec. Cette image de marque que nous avons construite au fil de nos 15 années d’existence, nous en prenons un soin jaloux. Et notre souhait le plus cher est qu’au moment où vous recevez votre magazine, vous vous dites : « Tiens, mon PRESTIGE est arrivé ! » Et c’est bel et bien le vôtre…


Sur ce, je vous souhaite un bel été ! Au plaisir de vous retrouver en septembre !

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