Recherche

Sans trop laisser de traces

2 avril 2012 | Pierre Paul-Hus

Sans trop laisser de traces
Les médias sociaux font plus que jamais partie de notre existence. Si plusieurs ont résisté à leur implantation au début, rares sont ceux et celles qui, de nos jours, ne possèdent pas au moins un compte personnel Facebook, Twitter ou Linkedin, quand ce ne sont pas les trois à la fois.


Les avantages liés à ces médias sociaux sont nombreux, et bien des possibilités restent encore à explorer. Toutefois, ils comportent aussi leur part de dangers et j’ai été en mesure de l’expérimenter voilà quelques semaines, alors que j’ai réagi dans un forum de discussion, sur un site médiatique de très grande affluence.


Bien que nous vivions au sein d’une démocratie qui, théoriquement, nous permet de nous exprimer en toute liberté, il faut se rappeler que tout ce que nous écrivons sur le Web laisse à jamais des traces… et peut indéniablement être retenu contre nous. Et ce, peu importe si nos intentions étaient nobles et avaient pour but d’aider notre prochain.


Et n’allez surtout pas croire que vos commentaires ne seront jamais portés à l’attention de celui ou celle qui a vu son nom inscrit dans un forum de discussion en apparence inoffensif. Les médias sociaux sont à ce point efficaces qu’ils permettent une diffusion très étendue, qui dépasse largement nos frontières. Croyez-en mon expérience : vous pouvez recevoir une mise en demeure pour diffamation en provenance des États-Unis, vous sommant de vous rétracter au risque d’être poursuivi. C’est ce que j’ai fait, même si, en mon âme et conscience, je savais avoir raison. Comme le dit si bien le précepte, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.


Cette expérience très instructive m’a, somme toute, enseigné à redoubler de prudence lorsque vient le temps de contribuer au débat. Si les médias sociaux se raffinent jour après jour, je devrai faire de même en développant l’art de réagir… sans trop laisser de traces.



rêver

Gérer le consentement