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Posologie du bonheur

7 octobre 2014 | Marie-Josée Turcotte

Posologie du bonheur

Nous vivons à une époque où les défis à relever pullulent. Il y a d’abord ceux que l’on doit relever au quotidien afin de concilier toutes les sphères de notre vie : le travail, la famille, les loisirs… C’est ce que j’appelle le défi du temps, qu’on aimerait bien étirer à l’occasion ! Il y a aussi les défis dont on se serait bien passé ! Parlez-en aux gens handicapés ou atteints d’une maladie physique ou mentale. Ou encore, aux parents qui prennent soin d’un enfant requérant des soins particuliers.



Dans une autre catégorie, on trouve les défis qu’on s’impose à soi-même, parce qu’on a le goût du risque ou parce que la notion de dépassement est intrinsèquement liée à notre évolution personnelle. Très connexes à cette dernière catégorie se trouvent les défis liés à de bonnes causes. Eux aussi pullulent depuis quelques années : le Kilimandjaro à Québec de la Fondation du CHU de Québec et la Montée des Sommets Banque Laurentienne de la Fondation Le Petit Blanchon en sont de beaux exemples.



Enfin, il y a les défis que les autres nous lancent… Pas ma catégorie préférée. Que cette bonne amie qui m’a sélectionnée pour le Ice Bucket Challenge l’été dernier ne m’en tienne pas rigueur. Je suis maintenant sensibilisée à la cause de la SLA (sclérose latérale amyotrophique) – ce qui était le but de la manœuvre –, mais je préfère choisir mes défis et mes causes moi-même.  



Par définition, les défis impliquent une notion de combat, souvent une part de souffrance. Les personnes qui s’astreignent à des régimes de vie sévères, qu’ils soient alimentaires ou physiques, le savent très bien. Encore plus celles qui, atteintes d’une maladie, combattent carrément pour leur vie.



Mais j’aime croire qu’il existe aussi des défis qui ne font que du bien à tous points de vue : au corps, au moral et à l’âme. Comme ce défi « Trois jours, trois bonheurs » que l’une de mes amies a relevé dernièrement, à la demande de sa sœur qui avait relevé ce défi avant elle. L’idée m’a séduite immédiatement.



Ce défi est très simple : durant trois jours, il consiste à partager trois choses positives que nous vivons par jour. Cela va des gestes les plus simples, voire banals (comme prendre un café en lisant son journal le matin) aux déclarations d’amour les plus inattendues. Pour les uns, ces bonheurs sont faciles à trouver; pour les autres, ils exigent de se creuser les méninges ou de les fabriquer de toutes pièces. Ce qu’on retire d’un tel défi ? Tout, parce que cet exercice nous fait réaliser que les petits bonheurs se cachent partout, mais sont souvent négligés ou éclipsés au profit des grands bonheurs qui, eux, se font désirer. Tout, aussi, parce que ce défi incite à créer de nouveaux bonheurs.



Si vous êtes à la recherche d’une vie remplie de défis, celui du bonheur vous plaira à coup sûr ! À vous de choisir la posologie qui vous convient !



 



 



 


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