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L’humain d’abord

1 septembre 2017 | Marie-Josée Turcotte, éditrice

L’humain d’abord
© David Cannon

Je suis fascinée par l’être humain. Par sa beauté et sa générosité, mais aussi, par ses côtés plus sombres, ses joyeux travers et ses paradoxes parfois insolubles. Chaque être humain est unique et c’est ce petit quelque chose d’imparfait qui le distingue parmi tous — que certains appelleront des « bibittes » — qui m’intéresse au plus haut point.

Quand on se donne la peine de poser quelques questions qui vont au-delà du simple «~bonjour, comment ça va ?~» et qu’on écoute attentivement les réponses, on découvre très souvent des histoires captivantes, des parcours de vie inusités, mais aussi des destins tragiques. On a ainsi un accès privilégié à ce qui forge l’individu et qui explique, dans bien des cas, sa manière d’appréhender le monde. Il est facile de juger quelqu’un au premier coup d’œil. On cesse de tirer des conclusions hâtives quand on prend conscience qu’en «~grattant~» un peu la surface, on s’expose à découvrir des trésors… et quelques vices cachés aussi, malheureusement. C’est la triste condition humaine.

Depuis maintenant 21 ans, Prestige s’efforce toutefois de vous présenter le côté lumineux des individus, de beaux portraits de gens d’affaires passionnés, d’entrepreneurs téméraires, d’artistes acharnés, de philanthropes au grand cœur. Tous, autant qu’ils sont, s’avèrent de puissantes sources d’inspiration pour les autres, d’autant plus que leur histoire à succès a souvent débuté par des écueils et a été jalonnée d’obstacles. En cours de route, il y a eu des moments d’incertitude, voire de découragement, des passages à vide, des cassures et des ruptures. Puis il y a eu des rencontres, de nouvelles alliances, un revirement de situation inattendu.

C’est dans cet esprit qu’il me fait plaisir de vous présenter, ce mois-ci, le parcours d’une jeune femme épatante, Marie-Laurence Gravel. Le hasard veut qu’elle soit née la même année que le magazine Prestige… L’histoire de la « petite fille » de Lac-Beauport, devenue mannequin à l’échelle internationale, est la plus belle preuve que la beauté en soi ne suffit pas à accéder au succès. Dans son cas, elle est un prérequis certain, soit !, mais elle n’est pas grand-chose sans les qualités humaines et absolument rien sans les rencontres qui propulsent vers le sommet.

C’est ce qui, en définitive, me fascine le plus : les rencontres qui changent le cours des choses, celles qui permettent de s’élever, celles qui tirent vers le bas et mettent les rêves à dure épreuve, toutes celles qui créent le parcours de vie et l’histoire que nous aimons entendre ou raconter.

En passant, avez-vous remarqué que le mot « Prestige » est de retour sur la page couverture ? Je sais qu’il a manqué à plusieurs d’entre vous. Je vous ai écoutés, j’ai senti votre attachement envers la marque et j’ai répondu à votre appel. Une autre belle démonstration de l’influence humaine sur les décisions.

Bonne lecture, et on se retrouve en octobre !

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