Recherche

Introduction aux REEI

1 mars 2018 | Paméla Egan

Introduction aux REEI

Prévoyant que vous êtes, vous avez ouvert un régime enregistré d’épargne-études (REEE) dès que votre bambin est venu au monde. Excellente initiative de votre part ! Mais voilà que vous découvrez que votre enfant ne pourra jamais poursuivre d’études en raison d’un handicap… Que faire ? L’une des options consiste à transférer le REEE vers un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI).




Karine Précourt, directrice planification fiscale et successorale chez Placements Mackenzie.



Introduit en 2008 par le gouvernement du Canada, le REEI est spécifiquement conçu pour aider à assurer la sécurité financière à long terme des personnes handicapées. « Le REEI facilite l’accumulation de fonds grâce à une aide à l’épargne et à un report de l’imposition sur les rendements accumulés au régime », indique Mme Karine Précourt, directrice planification fiscale et successorale chez Placements Mackenzie.


ADMISSIBILITÉ



Pour être admissible, le bénéficiaire doit remplir cinq conditions, dont celles d’avoir droit au crédit d’impôt pour personnes handicapées et d’avoir moins de 60 ans. Un seul compte peut être ouvert par bénéficiaire et un seul bénéficiaire est rattaché à ce compte.

« L’avantage du REEI est que vos cotisations donnent droit à la subvention canadienne pour l’épargne-invalidité (SCEI). » - Karine Précourt, directrice planification fiscale et successorale chez Placements Mackenzie.

SUBVENTION ET BONIFICATION



« L’avantage du REEI est que vos cotisations donnent droit à la subvention canadienne pour l’épargne-invalidité (SCEI), explique Mme Précourt. Sans égard aux cotisations, le régime peut aussi donner droit au bon canadien pour l’épargne-invalidité (BCEI). Basée sur le revenu familial et le montant de la cotisation, la SCEI est plafonnée à 3 500 $ par an tandis que le BCEI se limite à 1 000 $ par an. » Quant à la limite cumulative globale des cotisations pour chaque bénéficiaire, elle s’élève à 200 000 $, sans aucun plafond des cotisations annuelles.

Il ne s’agit là que d’un survol de ce régime complexe, mais financièrement intéressant. Le mieux est encore de demander l’avis d’un professionnel, qui sera à même de vous guider dans le processus selon votre situation.


Explorez davantage : Placements MacKenzie





rêver

Gérer le consentement