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Divo ou diva ?

30 août 2018 | Frédéric Masse

Divo ou diva ?

Vous connaissez peut-être (et probablement) déjà la Chiron, le supercar construit et produit par Bugatti. Elle représente, à mon humble avis, la plus belle et impressionnante voiture de ce type actuellement en production.



À approximativement 3,5 millions de dollars canadiens, 500 unités produites et 1 500 chevaux (vous avez bien lu… 1 500 chevaux ‒ à simple titre de référence, une Fiat 500 en génère 101), la voiture française représentait déjà l’apothéose en matière de véhicule exotique. La crème de la crème, quoi.




Mais que faire quand la crème ne suffit plus, que les melons Yubari King, la truffe d’Alba ou encore, le caviar Almas deviennent trop communs, trop accessibles ? Vous partez à la recherche d’autres plaisirs. Bugatti a évidemment compris cela depuis belle lurette, et de la Chiron, visiblement trop commune et accessible à la plèbe (hum, hum) naîtra la Divo.




Produite en 40 exemplaires, la Bugatti coûtera la bagatelle somme de 5,8 millions de dollars américains (plus de 7 millions de dollars canadiens). Au moment où ce magazine est mis sous presse, Bugatti venait tout juste de mettre en ligne sur ses médias sociaux quelques images serrées de la nouvelle voiture qui sera plus performante, plus déviante et plus maléfique que la Chiron. La Divo se voudra une version différente et conçue pour la piste : poids réduit, agilité augmentée, suspension surbaissée (!!!), appui supplémentaire au sol (notamment généré par un aileron de grande dimension) et surcapacité à avaler les G (pas le point, mais la force).

Au moment où vous lisez ces quelques lignes, la Divo a été entièrement dévoilée lors de l’événement consacré aux sports motorisés ayant lieu à Monterey en Californie nommé The Quail, a motorsports gathering. Réactions intenses garanties !


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