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Bâtir le pouvoir de la pensée coopérative

12 novembre 2018 | Johanne Martin

Bâtir le pouvoir de la pensée coopérative
Sur la photo, lors du lancement de la Chaire de leadership en enseignement Alban-D'Amours en sociologie de la coopération, le 17 octobre dernier, au pavillon Jean-Charles-Bonenfant : Robert Beauregard, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes; Alban D'Amours, donateur; Sophie D'Amours, rectrice de l’Université Laval; François Gélineau, doyen de la Faculté des sciences sociales; et Dan Furukawa Marques, titulaire de la Chaire de leadership en enseignement Alban-D’Amours. © Louise Leblanc
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Comment la coopération s’est-elle institutionnalisée ? Comment le modèle d’affaires coopératif a-t-il évolué dans l’espace et au fil du temps sans se dénaturer ? C’est notamment à ces questions que la nouvelle Chaire de leadership en enseignement Alban-D’Amours en sociologie de la coopération (CLE-ASC) de l’Université Laval aspire à fournir des réponses.



Donateur de la chaire qui porte son nom, Alban D’Amours souhaite résolument contribuer à l’analyse et à la réflexion sociologique sur la coopération et à l’apport de la formule coopérative au développement économique et social. Pour l’ancien président du Mouvement Desjardins, le modèle d’affaires coopératif a besoin tant du pouvoir de l’exemple que de la pensée renouvelée dans le nouvel environnement numérique qui influence le quotidien des gens.

« Il faut bâtir le pouvoir de la pensée pour le modèle coopératif, soutenir l’essor du coopératisme chez nous et dans le monde pour participer à l’avènement d’un nouvel ordre économique mondial, croit l’homme. S’il y a un lien à faire entre la philanthropie et les valeurs du mouvement coopératif, le don assure de s’associer à un effort collectif qui vise des avantages plus larges que les bénéfices individuels recherchés dans une société. »

« Il faut bâtir le pouvoir de la pensée pour le modèle coopératif. » ‒ Alban D’Amours, donateur de la chaire qui porte son nom.

Vie politique, territoire et technologies numériques



Les axes de la vie politique, du territoire et des technologies numériques sont ceux autour desquels s’articulera la recherche. Le premier axe sera d’ailleurs au cœur d’un projet qui concerne les transformations qui se sont opérées dans les Caisses Desjardins. Les deux autres s’intéresseront à la lutte pour les logements sociaux et la formation de coopératives urbaines (Brésil), de même qu’aux plateformes coopératistes, aux systèmes d’échanges de services et aux monnaies locales numériques (Espagne).

« Au cours des cinq prochaines années, la Chaire suscitera la réflexion sur la coopération dans son rapport avec ces univers où elle se pense, se pratique et s’institutionnalise. En ce qui a trait au volet enseignement, cinq cours seront offerts et une école d’été sur la sociologie de la coopération verra le jour en 2020 », complète Dan Furukawa Marques, titulaire de la CLE-ASC et professeur au Département de sociologie de l’Université Laval.




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